Santé et numérique : France 2030 voit encore plus grand

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En octobre 2021, Emmanuel Macron lançait en grande pompe le plan d’investissement France 2030. Ce plan quinquennal de 54 milliards d’euros vise à rattraper le retard de compétitivité de certains secteurs industriels et à créer de nouvelles filières industrielles et technologiques, pour accompagner la transition écologique et la numérisation de l’économie.

Un an plus tard, en novembre 2022, la Première ministre Élisabeth Borne a souligné la volonté gouvernementale d’accélérer la mise en œuvre du plan France 2030. Les investissements ont atteint 8,4 milliards au cours de cette première année. Le gouvernement envisage 20 milliards de dépenses d’ici à la fin de 2023.

France 2030 et le numérique en santé

Parmi les leviers envisagés pour la réussite du plan figure la maîtrise de « technologies numériques souveraines et sûres ». Ce point concerne tout particulièrement le domaine de la santé, où le gouvernement déploie depuis un an une stratégie d’accélération de la digitalisation. Celle-ci est bâtie autour de trois axes. En premier lieu, il s’agit de favoriser le passage d’une médecine curative à une médecine préventive. Le gouvernement veut également encourager le développement d’un « écosystème de santé numérique ». Enfin, sécurité et éthique dans le traitement des données de santé constituent également un objectif majeur.

Comme l’a expliqué David Sainati, coordinateur interministériel de la stratégie d’accélération au sein de la délégation ministérielle au numérique en santé (DNS), à L’Usine Digitale :

« Le numérique en santé est un levier majeur pour fluidifier le parcours de soin et améliorer la qualité des traitements. »

Cette feuille de route s’est accompagnée dès le départ d’une enveloppe de 670 millions d’euros. Cette somme vise à aider les professionnels de santé dans la transition numérique, depuis la recherche de solutions innovantes jusqu’à leur mise en œuvre. La formation des différents acteurs du secteur constitue également un enjeu capital.

Premier bilan et ambitions futures

Le succès semble au rendez-vous. Neuf dispositifs d’appels à projet ou à manifestation d’intérêt ont été créés. Ils ont permis de distinguer 61 projets, correspondant à 150 millions d’euros d’investissement. David Sainati attribue ce beau succès au travail de communication réalisé par la DNS.

Forts de cette réussite, François Braun, ministre de la Santé, et Sylvie Retailleau, ministre de la Recherche, ont annoncé ce 21 novembre depuis Lyon le déploiement de nouveaux moyens pour poursuivre cette stratégie. Ces 48,4 millions d’euros supplémentaires devraient servir à former les professionnels de la santé aux nouvelles pratiques numériques. Cet enjeu est crucial. Car si les personnels ne sont pas formés, les bénéfices de la digitalisation du secteur seront nuls et non avenus. Le travail de pédagogie est donc essentiel.

La rallonge gouvernementale devrait permettre de former 100 000 futurs intervenants du secteur à la santé numérique, contre 70 000 aujourd’hui. Ainsi, 83 % des étudiants en médecine et professions paramédicales en bénéficieraient. Cet élargissement de la formation vise notamment les auxiliaires de puériculture, les aides-soignants et les aidants professionnels. Par ailleurs, à partir de la rentrée 2024, cet enseignement sera obligatoire dans les formations de santé.

Outre le personnel de santé, le gouvernement entend investir dans la formation continue des experts du numérique en santé. Cette ambition vise entre autres la mise en place de médiateurs numériques. Ceux-ci auraient pour missions de soutenir et accompagner les aidants familiaux.

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Innover toujours

Outre ce soutien à la formation, le gouvernement entend porter l’innovation médicale en mettant l’accent sur l’évaluation clinique. Cette étape est indispensable pour la commercialisation de toute innovation médicale. Pourtant il est toujours difficile de trouver des investisseurs pour financer sa mise en œuvre. Or en la matière, François Braun souhaite impulser une certaine accélération. Il a révélé ce 21 novembre 15 projets dont les phases d’essai bénéficieront d’un soutien financier.

Bpifrance a prévu pour cela une enveloppe de 11,3 millions d’euros de subventions, sachant qu’une phase d’essai coûte 500 000 à 1 million d’euros. La banque publique d’investissement prépare par ailleurs l’édition 2023 du plan d’investissement. David Sainati assume les risques encourus : « On est les seuls à faire ça, c’est très risqué, mais c’est crucial pour développer un secteur pérenne ».

Autre champ d’innovation, un nouvel appel à projets entend favoriser la création de « tiers lieux d’expérimentation » afin de tester les nouveaux dispositifs de santé numérique in situ, au sein de structures de santé. L’idée ? Confronter les innovations numériques en santé aux usagers et aux professionnels. Dix projets seront sélectionnés dans un premier temps. Trente tiers lieux expérimentaux devraient bénéficier de ce programme d’ici à 2025, pour plus de 63 millions d’euros d’investissement.

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